Expérimenter un aperçu de ce que vous pourriez découvrir à mon cabinet?
Installez-vous, bien à l’aise dans un fauteuil, ou sur une chaise, et laissez-vous guider…
Expérimenter un aperçu de ce que vous pourriez découvrir à mon cabinet?
Installez-vous, bien à l’aise dans un fauteuil, ou sur une chaise, et laissez-vous guider…
Parfois, c’est décourageant. Désespérant.
Comment continuer, encore? C’est la transe, l’expérience de l’hypnose, qui constitue, littéralement, le chemin pour traverser, passer outre. Transformer. Et aimer de nouveau.
Et la transe commence par une capitulation: laisser tomber.
Désespérer au point d’être guéri de l’espoir. Pour découvrir des possibilités inouïes. Et aimer de nouveau.
Comme le dit François Roustang: «Ce qui est très important, c’est de mettre l’accent, mettre le doigt, sur ce qui paraît essentiel comme nœud, comme obstacle, comme barrière pour l’individu. Mais maintenant que vous avez découvert, ou mieux découvert, ce qui faisait obstacle, LAISSEZ TOMBER. Installez-vous dans le fauteuil, et demandez-vous si vous sentez le dos du fauteuil, si vous sentez les bras du fauteuil, si vous sentez vos pieds.»
Il arrive que des personnes viennent au cabinet en pensant recourir à l’hypnose pour comprendre l’origine, ou la cause, de telle ou telle difficulté dans leur vie. Systématiquement, je leur demande en retour si ce qu’elles veulent, c’est comprendre, ou si c’est plutôt changer.
Notre culture est profondément imprégnée de l’idée que c’est la compréhension de la cause qui permet de transformer, de changer. Il s’agirait donc de prendre conscience, de gagner un point de vue qui permet d’avoir une représentation claire. Cette sorte de détour est assurément parfois utile, mais est-il pour autant vraiment indispensable? Et le piège que comporte cette approche, c’est qu’une fois qu’on pense avoir compris la cause de ce qui nous accable, on a aussi trouvé une bonne raison à cette souffrance. Et donc une bonne raison de ne pas changer – puisqu’il y a une cause valable, dans le passé, qui explique que je suis comme je suis. Ou alors, à peine autrement: vu qu’on ne peut jamais être certain de l’explication qui émerge, on a une autre bonne raison de toujours différer le moment de changer.
L’hypnose propose un chemin plus direct. Une séance au cabinet n’est ainsi pas une expérience de prise de conscience, qui s’extrairait en quelque sorte de la vie, la suspendrait, pour prendre le temps de comprendre, d’analyser. La séance est elle-même une expérience, qui vient s’insérer dans le tissu de toutes les expériences qui constituent une vie – et qui vient le modifier. Elle n’offre pas un point de vue extérieur sur le tissu de la vie. Elle plonge au contraire au cœur même de la vie. En interrompant le désir tendu de comprendre, de contrôler, de piloter la vie, elle est comme un retour à l’expérience vivante du flux de la vie. Un retour à notre capacité animale – c’est-à-dire la capacité que nous avons en tant que nous sommes des êtres vivants – de laisser suffisamment de jeu en nous pour que puisse bouger ce qui a besoin de bouger afin que la vie soit ajustée aux circonstances, à ce qui arrive.
C’est pourquoi il m’arrive de conclure une séance en demandant: «est-ce qu’il s’est passé quelque chose?». La réponse est presque invariablement «oui». Et sans chercher du tout à connaître le «quoi» de ce qui s’est passé (qui ne me concerne pas), j’invite la personne à rester avec «ça», à laisser «ça» «infuser», faire son «travail». Quand, après deux ou trois séances, la personne a appris comment faire de l’auto-hypnose, je l’encourage à pratiquer régulièrement, notamment pour retrouver et rafraîchir cette expérience.
Parce que c’est l’expérience, et pas la représentation ou l’analyse de l’expérience, qui est le moteur du changement.
Une histoire d’hypnose, un reflet de ce qui peut se passer au cabinet.
Alex est un jeune homme, porteur d’un léger handicap, qui vient pour la troisième fois. Toujours agité et tendu, il se débat avec un choix à faire, devant une proposition à laquelle il ne s’attendait pas. Une décision difficile à prendre qui le plonge dans une grande confusion, où il n’arrive pas à distinguer ce qu’il voudrait vraiment.
Alex termine une formation professionnelle «de base» qui était ce qu’il pouvait espérer de mieux, au vu de son handicap. Tout se passe bien, il en est très content – au point de s’être vu proposer une formation ultérieure, dont on lui avait dit d’abord qu’elle était hors de portée pour lui. Et il ne sait pas quoi faire. Certes, la proposition est tentante, mais elle génère aussi beaucoup de stress, d’angoisse: «en serai-je vraiment capable? ne vais-je pas me mettre trop de pression, alors que je termine une formation qui me permettrait d’avoir un travail, certes moins intéressant, mais qui assurerait une vie tranquille?»
Il est venu avec cette demande une première fois, et il a pu explorer les deux options dans le futur, en transe. Comme la confusion l’avait de nouveau emporté, après cette séance, il est revenu encore une fois, pour une séance très métaphorique – comme pour offrir à son esprit inconscient des espaces libérés de la tyrannie mentale des projections inquiètes dans le futur et des apprentissages limitants du passé.
Mais Alex s’est remis à ruminer.
Et aujourd’hui, le voilà de nouveau, avec la même demande, la même indécision tendue: « est-ce qu’on ne pourrait pas faire encore quelque chose pour que je sois vraiment sûr?». Pris d’une inspiration subite, je lui dit, péremptoire: «Non. Vous savez quoi? Il faut faire ça à pile ou face». Et je me lève pour aller chercher une pièce de monnaie, en lui demandant s’il préférait que pile désigne la poursuite de sa formation, ou plutôt l’inverse.
Avant même que j’aie fini ma phrase, Alex s’exclame: «Mais non, je sais bien que je veux la faire cette formation!», et il éclate de rire. Jusqu’ici, je ne crois pas que je l’avais vu sourire, et maintenant, il est là, détendu, radieux, dans le fauteuil.
«Fin de la séance alors?», et nous rions encore ensemble. Nous ferons juste un travail d’accès aux ressources, en transe, pour le soutenir dans ce choix qui ne fait plus aucun doute.
Parfois, ce genre de détour est nécessaire pour que nous osions nous permettre de savoir ce que nous savons déjà sans tout à fait savoir que nous le savons. Parfois, il faut la simple présence du thérapeute pour faciliter la prise de risque, le dépassement d’un «blocage», la réinvention de l’existence. Parfois, le thérapeute est semblable à un notaire, qui enregistre simplement une décision qui a déjà été prise depuis longtemps.
Et ce que j’y mets à votre disposition :
La formule est de François Roustang, quand il était psychanalyste, proche de Lacan, et qu’il s’étonnait d’une forme de conformisme de ses confrères, soucieux de fidélité à la doctrine des maîtres (Freud, Lacan): «Le psychanalyste ne s’autorise que de lui-même». Elle est à rapprocher de la réponse que donne Milton Erickson quand on lui demande ce qu’il recommande pour apprendre les techniques de l’hypnose, chez qui il recommande d’aller apprendre cela: «Be your own natural self» – «soyez vous même, naturellement.»
Arrogance? Comme si chacun pouvait se proclamer thérapeute, sans avoir à étudier, à apprendre, à savoir quoi que ce soit? Comme si chacun pouvait prétendre qu’il sait?
Tout au contraire: cette attitude reflète l’immense humilité de se présenter à la personne avec qui on travaille sans la moindre prétention à savoir quoi que ce soit, sans se revendiquer de l’autorité d’une doctrine ou d’un maître. Vide. Et libre. Et c’est la condition pour que la personne qui est là dans le fauteuil, qui est venue me voir avec sa plainte, sa souffrance, puisse elle-même retrouver son «own natural self» – sa liberté, qui constitue le cœur même de sa «guérison» (tout autre chose, on le devine, qu’une «solution» à un «problème»).
Dans ce vide, que j’offre par ma seule présence dépouillée de tout savoir, de toute technique, de tout outil disponible, «quelque chose» pourra prendre forme, dont je n’ai pas la moindre idée. Ce sera peut-être à partir de tel mot ou telle phrase prononcée par la personne, ou alors à partir de cette sensation qu’il éprouve dans la poitrine, ou d’une image qu’il évoque, ou d’une image qui me vient en l’écoutant, ou quoi que ce soit d’autre. Et ce sera le début d’un voyage dont je serais le guide sans en connaître la destination (il se pourra même que je n’en sache rien jusqu’au bout). Un voyage qui conduira la personne que j’accompagne à trouver, dans ce vide sans autorité extérieure, sans aucun «il faut», un sol stable, un point d’appui, «quelque chose qui tient», à partir d’où il sera possible de se redresser en tant que «soi-même, naturellement».
Ce dépouillement est tout l’inverse de la récusation de la nécessité d’étudier, d’apprendre, de savoir, pour se satisfaire de ce qu’on croit qu’on saurait. Aucune croyance, aucune opinion – mais c’est étudier et apprendre, et continuer d’étudier et apprendre, qui permet de tenir à distance le savoir, de ne jamais s’en autoriser.
C’est au fond l’attitude de la philosophie, le «tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien» de Socrate. C’est donc aussi tout mon chemin dans la philosophie que je mets au service du vide qui permet la liberté des personnes qui viennent me voir.
La liberté du thérapeute implique qu’il renonce à prendre appui sur quelque théorie que ce soit, qu’il ne se réfère à aucune orthodoxie, qu’il ne se soucie pas d’appliquer une technique, mais qu’il soit tout entier présent pour commencer une relation sans armes ni armures.
Un thérapeute ne peut maintenir sa position d’hypnotiseur que s’il fait sienne l’expérience d’une certaine liberté au sein même de sonn travail. Mais que signifie liberté? A partir d’un premier sens classique (liberté comme possibilité de choisir entre deux contraires), nous avons décrit l’expérience hypnotique comme possibilité de ne pas choisir. (Elle se prolongera en possibilité de ne rien choisir pour pouvoir choisir n’importe quoi qui importe.) En conséquence, la liberté du thérapeute prend la figure d’un retrait tant par rapporta au résultat de ce qu’il entreprend, que par rapport aux moyens qu’il utilise. Il sera donc libre dans la mesure où il choisira dans son travail de ne choisir ni le résultat ni le moyen.
Le thérapeute doit amener ainsi le patient au seuil de sa propre liberté.
François Roustang
Connaître, c’est seulement travailler avec nos métaphores favorites.
F. Nietzsche
Et si on faisait comme si? Comme si on avait déjà vécu une autre vie. Ou plusieurs. Et que celle-ci porte en elle quelque chose de celles-là. Il ne s’agit pas d’y croire, ou de ne pas y croire, là n’est pas la question. Ni de décider si c’est vrai ou non, ce n’est pas non plus la question. Comme chacun a pu en faire l’expérience avec un livre ou un film: nous n’avons pas du tout besoin de croire à la vérité de ce qu’on nous raconte pour être émus par un personnage ou une situation. Le bouleversement que nous pouvons éprouver à la lecture d’un roman, ou quand nous voyons un film, nous ne le remettons pas en question parce que ce n’est qu’un roman ou un film. Nous faisons comme si – et parfois notre vie en est changée.
Sans renoncer à être rationnels, nous pouvons aussi rationnellement considérer que nous sommes des producteurs de métaphores et d’histoires. Que c’est comme ça que nous donnons du sens. Et peut-être même que c’est comme ça que nous savons. Nous ne pouvons pas faire autrement que construire, à partir de nos expériences, des fictions auxquelles nous accordons une valeur de réalité. Et nous pouvons considérer que les fictions sont acceptables en fonction de leurs effets, des bénéfices qu’elles engendrent.
Alors, juste faire comme si. Comme si telle particularité inexplicable, incompréhensible dans le contexte de cette vie-ci, avait son origine ailleurs, dans une autre vie que nous aurions vécue. Comme si tel fardeau dont nous ne voyons ni la raison ni la solution, dont nous ne venons pas à bout, malgré nos tentatives répétées, qui nous paraît étranger au point de venir d’ailleurs – venait effectivement d’ailleurs.
Et donc aussi comme si entrer dans la fiction de cet ailleurs, de cette autre vie, nous permettait d’éclairer et même dénouer quelque chose de la vie d’aujourd’hui.
S’en remettre, somme toute, aux pouvoirs extraordinaires de l’imagination, qui se libèrent dans la transe.
C’est cela, juste cela, que nous propose l’expérience d’une «régression dans une vie antérieure».
Accompagné par un guide qui assure votre sécurité tout au long du processus, se laisser emmener dans une histoire que vous découvrez au fur et à mesure qu’elle s’invente en vous, sans intervention extérieure, juste en laissant faire. L’histoire de la vie non-ordinaire de quelqu’un d’autre qui est en même temps vous-même. Une histoire qui permet de comprendre, d’apprendre et de transformer quelque chose qui, dans l’histoire de la vie ordinaire d’aujourd’hui, ne vous laissait pas en paix. Une histoire qui soigne et qui guérit.
A retrouver dans mes propositions d’«explorations non-ordinaires».
Un portrait peint par Renoir m’a frappé lors d’une récente visite à la Fondation de l’Hermitage, à Lausanne.
On serait tenté de dire de cette jeune femme qu’elle est «pensive». Mais je ne crois pas que ce soit le bon terme: elle est en transe.
Renoir nous donne à voir quelque chose de la transe: le regard fixe, qui ne regarde rien, la tranquillité du visage, une sensation de détente, un jeu entre le net et le flou, ce visage qui se détache, le contexte qui s’estompe. Voir ce tableau conduit, si on s’y attarde, à faire soi-même l’expérience de la transe (sans doute est-ce ce que produit n’importe quel tableau – mais ce serait un autre sujet…)
Rien de grandiose, tout au contraire. Une expérience très simple, qu’on pourrait presque dire «pudique» – et qui pourtant peut être décisive, dans laquelle tout peut basculer. Comme quand le prophète Elie ne trouve l’Eternel ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais dans «un murmure doux et léger». Ou comme quand le Zarathoustra de Nietzsche s’entend dire que «ce sont les mots les plus silencieux qui amènent la tempête«, que «des pensées qui viennent sur des pattes de colombe mènent le monde.» Ça commence avec le silence, quand autre chose, tout le reste, s’arrête. Les yeux cessent de scruter, l’esprit cesse de vouloir, le corps n’est plus tendu vers ou contre quoi que ce soit.
«Quelque chose d’autre» se produit, «à l’intérieur». Un «quelque chose» qui n’est rien, ou presque, indistinct et pourtant de plus en plus net, singulier et pourtant si familier. Neutre – et pourtant si intense. Un espace qui s’ouvre – et ça s’approfondit, sans rien faire. On ne sait pas comment on fait ça, plus on essaie et moins on le sait, moins on le sait, plus ça se fait. Un passage – puisque la transe, comme son nom l’indique, est affaire de passage – où «les pensées s’arrêtent et des images viennent d’elles-mêmes», comme m’a dit une fois une personne au cabinet. Sans rien faire. Et ce «sans rien faire» qui laisse venir les images, ou quoi que ce soit d’autre, est, avant même des images, quelque chose comme un vide. Un vide fécond. Tranquille. Doux. Vibrant. Puissant. Et peut-être même amusant. Le vide qu’évoque cette expérience racontée dans une facétieuse et excellente introduction au taoïsme que je viens de relire:
L’un de nos exemples favoris de la valeur du Rien est un incident survenu dans la vie de l’empereur japonais Hirohito. De fait, être l’empereur de l’un des pays les plus radicalement confucéens du monde n’est pas forcément de tout repos. Du petit matin à la nuit profonde, pratiquement chaque minute de la vie de l’empereur est remplie de réunions, d’audiences, de visites, d’inspections et de je-ne-sais-quoi encore. Et tout au long de cette journée tellement pleine qu’une dalle de béton ressemblerait à une éponge en comparaison, l’empereur doit voguer sans effort, comme un grand vaisseau poussé par une brise régulière.
Par une journée particulièrement chargée, l’empereur fut conduit dans une immense salle de réunion afin d’honorer quelque rendez-vous. Mais quand il y entra, il n’y avait personne. L’empereur marcha jusqu’au centre de la grande pièce, se tint là un moment en silence, puis se prosterna devant l’espace vide. Et, se retournant vers sa suite avec un large sourire, il leur dit: «Nous devrions organiser davantage de rendez-vous comme celui-ci. Je ne me suis pas autant amusé depuis bien longtemps.»
Benjamin Hoff, Le Tao de Winnie
On peut recourir à l’hypnose pour se libérer d’un comportement qu’il est devenu impossible de continuer, et que la volonté et la raison sont incapables de maîtriser – comme fumer, pour prendre un exemple bien connu. Ou alors pour trouver des ressources pour affronter une situation à laquelle on n’arrive pas à faire face – par exemple des examens dont l’imminence génère une anxiété paralysante. Ou encore pour se soulager du poids d’une expérience passée (un «trauma») qui vous entraîne encore et encore dans les mêmes tourbillons émotionnels douloureux. Ou encore…
L’expérience de la transe, dans une ou plusieurs séances au cabinet, génère aussi de profonds effets bénéfiques dans des situations ou la demande, la plainte est moins circonscrite, ou plus «existentielle». Par exemple dans une phase où on se sent «en vrac» dans sa vie. Où une obscure confusion s’est installée, et vous entrave, dans le contexte général de votre existence. Un de ces moments où on ne comprend plus, où on ne voit plus «où ça va», où il n’y a plus de sens, où on ne sait plus comment continuer. La crise: « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres». (Antonio Gramsci)
Le processus que je propose sous le nom de «leçon de vie» est une expérience puissante, un voyage au fil de la vie, qui permet, justement, d’en retrouver le fil, d’en discerner à nouveau, ou autrement, la direction. Une façon de retrouver du sens et de l’élan, de la clarté et de la force.
Je me ferai une joie de vous guider et vous accompagner sur ce chemin.
J’aurai le plaisir de donner un «atelier», organisé par l’APH (Association des Praticiens en Hypnose), le 28 octobre prochain, en ligne, consacré au travail de François Roustang.
Ce travail est pour moi, dans ma pratique et la réflexion sur cette pratique, une source d’inspiration continue.
La pratique de Roustang conduit au plus grand dépouillement: «Ne rien faire et il n’y a rien qui ne se fasse». L’un de ses livres s’intitule Savoir attendre. Pour que la vie change. Sa réflexion, nourrie de philosophie, sans jamais renoncer à l’exigence rigoureuse de penser, mène elle aussi jusqu’au silence et laisse en quelque sorte la place au sentir: «Il faut inventer un savoir des choses et des êtres qui ne soit plus celui du spectateur, mais un savoir qui se perde sans cesse en ces choses et ces êtres pour les appréhender de l’intérieur de leur propre mouvement. Un savoir qui soit de l’ordre de la sensibilité ou de la sensorialité, qui vide les explications et les interprétations de la distance qu’elles veulent maintenir, qui reconduise le langage au gouffre fécond du silence, bref, un savoir qui renonce à servir à quelque chose.» Sa démarche thérapeutique vise la liberté et la vie, le risque de la vie: «Risquer la vie comme on risque la mort, risquer de laisser venir la vie.»
«Finalement, l’hypnose c’est inviter l’autre à danser avec sa vie».
La vidéo ci-dessous présente ce que j’entends explorer et partager dans cet atelier.
Informations et inscriptions sur le site de l’APH
© 2024 Guido Albertelli
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