«Ne pourrait-on pas dire que ce sont nos rigidités qui nous rendent malades? Elles nous fixent sur des points particuliers et toute notre énergie s’y trouve concentrée, provoquant ce qui se passe sur la route quand Bison oublie d’être futé: des embouteillages, des bouchons, des apoplexies. Guérir, c’est entre autres choses rétablir la circulation. Le symptome est l’isolation d’un élément de l’organisme qui se développe indépendamment ou anarchiquement dans son rapport à la totalité. La guérison est le rétablissement de la communication de toutes les fonctions à l’intérieur de la totalité.Si l’état hypnotique peut, dans certains cas, permettre la guérison, c’est qu’il fait cesser la rigidité et l’exclusion produites par la fixation du conscient sur un seul trait. Car l’état hypnotique engendre, du point de vue de la conscience, une confusion, c’est-à-dire un passage des contraires les uns dans les autres. Il rend possible une refonte de l’ensemble des éléments constitutifs de la personne.»
François Roustang
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