Guido Albertelli

Hypnose ericksonienne

Comme si

Connaître, c’est seulement travailler avec nos métaphores favorites.

F. Nietzsche

Et si on faisait comme si? Comme si on avait déjà vécu une autre vie. Ou plusieurs. Et que celle-ci porte en elle quelque chose de celles-là. Il ne s’agit pas d’y croire, ou de ne pas y croire, là n’est pas la question. Ni de décider si c’est vrai ou non, ce n’est pas non plus la question. Comme chacun a pu en faire l’expérience avec un livre ou un film: nous n’avons pas du tout besoin de croire à la vérité de ce qu’on nous raconte pour être émus par un personnage ou une situation. Le bouleversement que nous pouvons éprouver à la lecture d’un roman, ou quand nous voyons un film, nous ne le remettons pas en question parce que ce n’est qu’un roman ou un film. Nous faisons comme si – et parfois notre vie en est changée.

Sans renoncer à être rationnels, nous pouvons aussi rationnellement considérer que nous sommes des producteurs de métaphores et d’histoires. Que c’est comme ça que nous donnons du sens. Et peut-être même que c’est comme ça que nous savons. Nous ne pouvons pas faire autrement que construire, à partir de nos expériences, des fictions auxquelles nous accordons une valeur de réalité. Et nous pouvons considérer que les fictions sont acceptables en fonction de leurs effets, des bénéfices qu’elles engendrent.

Alors, juste faire comme si. Comme si telle particularité inexplicable, incompréhensible dans le contexte de cette vie-ci, avait son origine ailleurs, dans une autre vie que nous aurions vécue. Comme si tel fardeau dont nous ne voyons ni la raison ni la solution, dont nous ne venons pas à bout, malgré nos tentatives répétées, qui nous paraît étranger au point de venir d’ailleurs – venait effectivement d’ailleurs.

Et donc aussi comme si entrer dans la fiction de cet ailleurs, de cette autre vie, nous permettait d’éclairer et même dénouer quelque chose de la vie d’aujourd’hui.

S’en remettre, somme toute, aux pouvoirs extraordinaires de l’imagination, qui se libèrent dans la transe.

C’est cela, juste cela, que nous propose l’expérience d’une «régression dans une vie antérieure».

Accompagné par un guide qui assure votre sécurité tout au long du processus, se laisser emmener dans une histoire que vous découvrez au fur et à mesure qu’elle s’invente en vous, sans intervention extérieure, juste en laissant faire. L’histoire de la vie non-ordinaire de quelqu’un d’autre qui est en même temps vous-même. Une histoire qui permet de comprendre, d’apprendre et de transformer quelque chose qui, dans l’histoire de la vie ordinaire d’aujourd’hui, ne vous laissait pas en paix. Une histoire qui soigne et qui guérit.

A retrouver dans mes propositions d’«explorations non-ordinaires».

1 Comment

  1. Ce renvoi aux émotions provoquées par films et livres, c’est génial

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