J’aurai le plaisir de donner un «atelier», organisé par l’APH (Association des Praticiens en Hypnose), le 28 octobre prochain, en ligne, consacré au travail de François Roustang.
Ce travail est pour moi, dans ma pratique et la réflexion sur cette pratique, une source d’inspiration continue.
La pratique de Roustang conduit au plus grand dépouillement: «Ne rien faire et il n’y a rien qui ne se fasse». L’un de ses livres s’intitule Savoir attendre. Pour que la vie change. Sa réflexion, nourrie de philosophie, sans jamais renoncer à l’exigence rigoureuse de penser, mène elle aussi jusqu’au silence et laisse en quelque sorte la place au sentir: «Il faut inventer un savoir des choses et des êtres qui ne soit plus celui du spectateur, mais un savoir qui se perde sans cesse en ces choses et ces êtres pour les appréhender de l’intérieur de leur propre mouvement. Un savoir qui soit de l’ordre de la sensibilité ou de la sensorialité, qui vide les explications et les interprétations de la distance qu’elles veulent maintenir, qui reconduise le langage au gouffre fécond du silence, bref, un savoir qui renonce à servir à quelque chose.» Sa démarche thérapeutique vise la liberté et la vie, le risque de la vie: «Risquer la vie comme on risque la mort, risquer de laisser venir la vie.»
«Finalement, l’hypnose c’est inviter l’autre à danser avec sa vie».
La vidéo ci-dessous présente ce que j’entends explorer et partager dans cet atelier.
Informations et inscriptions sur le site de l’APH
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